Musique et Cinéma
dans les concerts de la Cité de la musique
et de la Salle Pleyel

Ecoutez des musiques de film, enregistrées en live à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel . Plus de 40 extraits en ligne avec les commentaires des programmes de concerts.

« Personne ne sait pourquoi la musique est nécessaire. Pourtant, sans elle, ce n’est pas achevé. » - Bernard Hermann.

La musique de film est souvent décrite comme un art happé par l’image, pris dans des contraintes qui lui sont extérieures. Peut-elle alors s’écouter sans support visuel ?

Écouter sans voir offre à l’auditeur l’occasion de « faire son propre cinéma », de se remémorer des scènes cultes, de découvrir que tel air connu est en fait issu d’un film. La musique de film peut alors absorber l’image à son tour.


1re partie Les ciné-concerts

  • Musique de Ivan Fedele. Ciné-concert du 27 décembre 1995
    pour la projection du film muet français de Jean Epstein La Chute de la maison Usher, 1928

    Programme du concert
  • Musique de Michael Obst. Ciné-concert du 8 février 2003
    pour la projection du film muet allemand de Friedrich Wilhelm Murnau Nosferatu le vampire, 1922

    Programme du concert
  • Musique de Willem Breuker. Ciné-concert du 17 février 2003
    pour la projection du film muet allemand de Friedrich Wilhelm Murnau Faust, 1926

    Programme du concert
  • Musique de Louis Sclavis. Ciné-concert du 3 décembre 2005 pour la projection du film muet français de Charles Vanel Dans la Nuit, 1929

    Programme du concert
  • Musique du trio NLF. Ciné-concert du 9 décembre 2005
    pour la projection du film russo-mexicain de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein Que viva mexico! 1931

    Programme du concert
  • Musique de Geoffroy Gesser. Ciné-concert du 25 avril 2009
    pour la projection du court-métrage muet américain de 9 mn de Charlie Chaplin Charlot garde-malade (His New Profession), 1914

    Programme du concert
  • Musique de Nurse with Wound. Ciné-concert du 20 mai 2008
    pour la projection du film muet allemand de Friedrich Wilhelm Murnau La Terre qui flambe (Der brennende Acker), 1922

    Programme du concert
  • Musique de Zombie Zombie. Ciné-concert du 12 décembre 2009
    pour la projection du film muet soviétique de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein Le Cuirassé Potemkine, 1925

    Programme du concert
  • Musique de Dmitri Kourliandski . Ciné-concert du 8 octobre 2010
    pour la projection du film muet russe de Yakov Protazanov Aelita, 1924

    Programme du concert
  • Musique de Martin Matalon. Ciné-concert du 18 mai 2011
    pour la projection du film muet allemand de Fritz Lang Metropolis, 1927

    Programme du concert

Exemples singuliers

A la demande de l’éditeur Heinrichshofen qui propose à plusieurs musiciens de « faire comme s’ils composaient pour le cinéma », Arnold Schönberg a construit son œuvre sur un scénario archétypal en trois parties : Danger menaçant, Angoisse, Catastrophe (Lent, Très vite, Adagio).

  • Musique d’Arnold Schoenberg. Concert du 7 octobre 2007
    Musique d’accompagnement pour une scène de film (« Begleitungsmusik zu einer Lichtspielszene »), op 34, 1929-1930

    Programme du concert

Parfois, il arrive que le cinéma se mette au service des autres arts, s’insère dans un projet musical qui l’englobe.

Le court métrage Entr'acte de 20 minutes que réalise René Clair en 1924 est diffusé le 27 novembre à l'entracte de Relâche, ballet de Jean Börlin et Francis Picabia au Théâtre des Champs-Élysées. C’est la première fois qu’un film s’intègre dans un spectacle de danse. La musique est transcrite en 1926 pour piano à quatre mains par Darius Milhaud.

  • Musique d’Erik Satie
    accompagnant le film français de René Clair réalisé pour l’entracte du ballet Relâche de Francis Picabia Entr’acte, 1924
    Eric Le Sage, Alexandre Tharaud, piano, concert du 8 février 2009

Dans cet extrait, Francis Picabia et le photographe Man Ray jouent aux échecs sur les toits de Paris.


2eme partie Des musiques classiques de B.O. célèbres jouées en concert

Si tous les styles de musique ont été utilisés par les réalisateurs, la musique classique a toujours occupé une place privilégiée, au point que certaines œuvres sont devenues dans l’esprit du public indissociable des films qu’elles illustrent.

  • Fantasia, 1940
    Film américain d’animation des studios Disney

    Huit thèmes célèbres de la musique classique servent de prétexte à sept séquences animées, sans dialogue. Seul, Mickey Mouse et le chef d’orchestre ont un rôle parlant.

    • - Pour la séquence animée de la Danse de la Fée-Dragée :
      Musique de Piotr Ilitch Tchaïkovski, Danse de la Fée-Dragée, extrait de Casse-noisette, op. 71, 1891- 1892
      Zsolt Nagy, direction, concert du 4 février 2004
    • - Pour la séquence animée lorsque Mickey Mouse se bat contre des balais ensorcelés :
      Musique de Paul Dukas, L'Apprenti sorcier, 1897
      Paavo Järvi, direction, concert du 13 octobre 2010
    • - Pour la séquence animée de la naissance de la Terre et de la vie :
      Musique de Igor Stravinski, Le Baiser à la terre extrait du Sacre du Printemps, 1912-1913
      Pierre Boulez, direction, concert du 27 mai 2010
    • - Pour la séquence animée des dieux et les créatures de la mythologie gréco-romaine
      Musique de Ludwig van Beethoven, Ier mouvement extrait de la Symphonie no 6 ″Pastorale″, op.68, 1805
      Emmanuel Krivine, direction, concert du 22 septembre 2002
    • - Pour la séquence animée de la cérémonie pendant la nuit de Walpurgis (avec des sorcières, des revenants et le démon Chernobog) :
      Musique de Modeste Moussorgski, Une nuit sur le mont Chauve, 1867
      Claire Levacher, direction, concert du 29 janvier 2008
    • dans la même séquence s’enchaîne, lorsque tout s’apaise et que les cauchemars s’en vont :
      Musique de Franz Schubert, Ave Maria, op. 52, 1825
      Nathalie Stutzmann, contralto ; Inger Södergren, piano, concert du 20 mai 2008
  • Brève rencontre (Brief Encounter), 1945
    Musique de Sergueï Vassilievitch Rachmaninov, Concerto pour piano et orchestre no 2 en do mineur op.18, 1900
    Tugan Sokhiev, direction , concert du 3 novembre 2010

    Programme du concert

    Film britannique de David Lean
    Noël Coward, auteur du scénario d’après sa propre pièce en un acte Still Life, choisit le Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninov comme thème principal et récurrent du film.

  • 2001, l’Odyssée de l’espace (2001 : A Space Odyssey ), 1968
    Film américain de Stanley Kubrick

    Toutes les musiques soigneusement choisies par Kubrick ont été gardées au montage. Le poème symphonique Ainsi parlait Zarathoustra de Richard Strauss est devenu indissociable des vues sur les espaces interplanétaires, tandis que la valse du Beau Danube bleu de Johann Strauss semble inhérente aux tournoiements dans l’apesanteur. Le film a permis au grand public de découvrir le compositeur György Ligeti et une de ses œuvres, Atmosphères.

    • - Musique de Richard Strauss, Ainsi parlait Zarathoustra (« Also sprach Zarathustra »), 1896,
    • - Musique de Johann Strauss, Le beau Danube bleu, 1867,
    • - Musique de György Ligeti, Atmosphère, 1961

    Michel Tabachnik, direction, concert du 21 mai 2011

    Programme du concert
  • Mort à Venise (Morte a Venezia), 1971
    Musique de Gustav Mahler, Adagietto, extrait de la Symphonie n°5, 1901-1902
    Iván Fischer, direction, concert du 26 septembre 2012

    Programme du concert

    Film italien de Luchino Visconti
    Visconti utilise l'intégralité de l'Adagietto de la Symphonie n° 5 de Gustav Mahler. Le thème de l’Adagietto, qui intervient quatre fois au cours du film, est exposé dès le générique : les noms apparaissent sur un écran noir sans image, suivant un rythme régulier. Il continue très lentement sur la première image du film, un bateau à vapeur puis sur le personnage principal (Gustav).

  • Barry Lyndon, 1975
    Musique de Franz Schubert, Andante con moto, extrait du Trio n° 2 en mi bémol majeur op. 100 D. 929 pour piano et cordes, 1827
    Renaud Capuçon, violon ; Gautier Capuçon, violoncelle ; Frank Braley, piano, concert du 15 octobre 2011

    Programme du concert

    Film américain de Stanley Kubrick
    Le thème du deuxième mouvement du Trio n°2 composé par Schubert apparait à plusieurs reprises dans le film de Kubrick, notamment dans deux scènes magistrales : la scène de jeu et la scène finale.

  • Manhattan, 1979
    Musique de George Gershwin, Rhapsody in Blue, 1924
    Andrea Quinn, direction, concert du 14 octobre 2012
    Film américain de Woody Allen
    Dès l’ouverture du film Manhattan, Woody Allen associe deux thèmes qui lui sont chers : New York et le jazz. Les plans de la ville sont projetés à l’écran sur la Rhapsody in Blue de Gershwin.

  • Apocalypse Now, 1979
    Musique de Richard Wagner, « Chevauchée des Walkyries », extrait de La Walkyrie, 1854-1855
    Oswald Sallaberger, direction, concert du 10 décembre 2004
    Film américain de Francis Ford Coppola
    L’attaque des hélicoptères sur la « Chevauchée des Walkyries » de Richard Wagner est devenue une scène mythique.

  • The Shining, 1980
    Musique de Béla Bartok, Musique pour cordes, percussion et célesta, 3ème mouvement, 1936
    Peter Csaba, direction, concert du 12 décembre 1995

    Programme du concert

    Film américain de Stanley Kubrick
    Dans The Shining, chaque musique a sa propre fonction et délimite la frontière ténue entre le réel et la fiction. Si Kubrick utilise le 3ème mouvement de la Musique pour cordes, percussions et célesta de Béla Bartok lorsque Jack observe la maquette du labyrinthe où se promènent son fils et sa femme, c’est que « le thème musical […] réalise le phénomène de translation entre la vision réelle de la mère et l’enfant parcourant le labyrinthe et la « sur-vision » qu’en a le père, en plongée sur la maquette du labyrinthe. » (Elizabeth Giuliani)


3eme partieDes concerts en hommage aux célèbres tandems « cinéaste-compositeur »

La collaboration entre cinéastes et compositeurs résulte d’une alchimie délicate, entre les désirs et les idées du maître d’œuvre et les propositions musicales précises et minutées faites par le musicien. Ecoutez des associations réussies.

  • Prokofiev - Eisenstein
    Musique de Sergueï Prokofiev
    Alexandre Nevski, 1938
    Film de Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein

    Programme du concert - mercredi 9 décembre 2009

    « Eisenstein concevait le cinéma comme la réunion de tous les arts[…]. Les pouvoirs expressifs de la musique – rythme et ligne mélodique – devaient entrer en résonance avec le rythme et les lignes des images, en vertu de ce qu’il appelait un « montage vertical ». C’est dans ce cadre que la participation de Prokofiev prit toute son importance […] » Extraits du programme du concert.

    La scène de la bataille sur la glace ici présentée, qui oppose le peuple de pêcheurs sur lequel règne le prince pacifique Alexandre Nevski aux Teutons envahisseurs est un modèle du genre : la musique puissante de Eisenstein renforce la beauté de l’image et de la mise en scène.

  • Chostakovitch-Kozintsev et Trauberg
    Musique de Dmitri Chostakovitch, op.18.
    Frank Strobel, direction, concert du 9 octobre 2010
    La Nouvelle Babylone, 1928 – 1929
    Film muet de Grigori Kozintsev et Leonid Trauberg

    Progamme du concert

    « Quand j’ai écrit la musique de La Nouvelle Babylone, je ne me suis laissé guider que le moins possible par le principe de l’illustration obligatoire de chaque plan. J’ai avant tout pris comme point de départ le plan le plus important dans une série de plans. Ainsi à la fin de la deuxième partie, où le moment principal est l’assaut de Paris par la cavalerie allemande. La partie se termine sur le plan d’un restaurant vide, le silence est absolu. Bien que la cavalerie allemande n’apparaisse pas encore sur l’écran, la musique amène le tableau de la cavalerie, évoquant ainsi la force menaçante qui s’approche… ». Extrait du programme du concert.

  • Herrmann - Hitchcock
    Musique de Bernard Herrmann.
    Arrangement d’Alexandre Desplat, concert du 2 mars 2011
    Psychose, 1960
    Film d’Alfred Hitchcock

    Progamme du concert

    En un mois, Bernard Herrmann écrit une partition dans une unité stylistique très proche de celle du film. Alfred Hitchcock avoue que, sans elle, le film perd « au moins un tiers de son efficacité ».
    Le compositeur s’est mis au diapason du réalisateur et a décidé de n’utiliser qu’un orchestre à cordes (14 violons 1, 12 violons 2, 10 altos, 8 violoncelles, 6 contrebasses) afin de «donner, en contrepoint à l’image en noir et blanc du film, une musique en noir et blanc ». Il exploite toutes les ressources sonores qu’offrent les instruments à cordes (tiers et quart de ton, pizzicati, suraigu de l’alto solo et à contrario tessiture grave des premiers violons). La musique est construite sur un jeu de dissonances plongeant immédiatement l’auditeur-spectateur dans un climat d’insécurité, de malaise.

  • Legrand-Demy
    Musique de Michel Legrand, paroles de Jacques Demy.
    La Chanson des jumelles, arrangement de Michel Legrand. Concert du 27 février 2009
    Les Demoiselles de Rochefort, 1967
    Film français de Jacques Demy

    Progamme du concert

    Michel Legrand est un musicien pour qui la musique n’a pas de frontière : « Je refuse toute hiérarchie. Symphonie, chanson ou jazz, c’est toujours de la musique. On est là pour la servir. » Ses chansons sont devenues aujourd’hui d’authentiques standards du jazz. La Chanson des jumelles a pris son autonomie vis-à-vis du film musical de Jacques Demy, Les demoiselles de Rochefort dont elle est issue.

  • Morricone - Leone
    Musique de Ennio Morricone
    Transcription de Nicolas Charron, concert du 2 mars 2011
    Il était une fois en Amérique, 1984
    Film de Sergio Leone

    Progamme du concert

    Sergio Leone dit de lui : « Morricone est mon meilleur dialoguiste ». Le compositeur donne libre court à son talent en composant une de ses plus belles partitions, devenue l’un des grands classiques du genre. Le lyrisme de la musique, empreint de mélancolie, rend compte magistralement de la nostalgie de l’enfance, illustrée par un thème à la flûte de pan.

  • Desplat - Audiard
    Musique d’Alexandre Desplat.
    Arrangements d’Alexandre Desplat, concert du 11 décembre 2005
    Un héros très discret, 1996
    Film français de Jacques Audiard

    Progamme du concert

    « A ce jour, Jacques Audiard est le cinéaste avec lequel j’ai le plus collaboré. Ses quatre longs-métrages sont différents les uns des autres et, en même temps, ce sont quatre variations sur le thème de l’initiation. Idem pour la musique : chaque nouvelle partition est organiquement reliée aux précédentes tout en s’en démarquant… Avant même l’écriture, je détermine d’abord les noms des instruments, notamment des solistes, leur agencement. La sanza et le balafon seront-ils en avant sur la scène ou plutôt cachés derrière les cordes ? Ce choix de la formation d’orchestre en amont de la composition est essentiel. » Extrait de Alexandre Desplat raconte Jacques Audiard, propos recueillis par Stéphane Lerouge


4ème partie Les tubes joués en concert

La musique d’un film peut parfois s’émanciper, revendiquer son autonomie vis-à-vis du cinéma et devenir un « tube », un « standard », que chacun s’approprie.

  • Laura, 1944
    Musique de David Raksin
    Arrangement du Stefano di Battista Quartet. Version jazz, concert du 12 septembre 2004
    Film américain d'Otto Preminger
    Compositeur américain de musiques de films, élève d'Arnold Schönberg, David Raksin travaille dans les années 1930 avec Charlie Chaplin sur la musique des Temps modernes. Il compose le thème obsédant du film Laura d’Otto Preminger.

  • West Side Story, 1961
    Musique de Leonard Bernstein
    Paavo Järvi, direction, concert du 15 mars 2012
    Film musical américain de Jerome Robbins et Robert Wise.
    Créé à la scène en 1957 à New York, ce drame musical social sur la trame de Roméo et Juliette est porté à l’écran par Jerome Robbins et Robert Wise en 1961. Leonard Bernstein, compositeur et chef d’orchestre a composé une musique qui modernise le genre.

  • Le Mépris, 1963
    Musique de Georges Delerue
    Arrangement d'Alexandre Desplat, concert du 11 décembre 2005
    Film français de Jean-Luc Godard
    Elève au Conservatoire de Paris sous la direction de Darius Milhaud et de Jean Rivier, Georges Delerue est un compositeur, chef d’orchestre et directeur musical de films. Auteur prolixe (plus de 300 musiques de film), collaborateur fidèle notamment de Philippe de Broca et François Truffaut, il signe le célèbre thème du film Le Mépris de Jean-Luc Godard.

  • La Panthère rose (The Pink Panther), 1964
    Musique de Henry Mancini
    Arrangement des Swingle Singers. Version chantée, concert du 17 juin 2005
    Film américain de Blake Edwards
    Compositeur américain de musiques de films, Henry Mancini compose le thème du film de Blake Edwards La Panthère rose, repris pour la série de dessins animés.

  • Mission impossible, 1966-1973
    Musique de Lalo Schifrin
    Arrangement des Swingle Singers. Version chantée
    Série télévisée américaine en 171 épisodes de Bruce Geller, concert du 17 juin 2005
    Né à Buenos Aires, Lalo Schifrin, pianiste, compositeur, arrangeur, est célèbre pour ses musiques de films (Bullitt, L'Inspecteur Harry, Opération dragon…) et de feuilletons (Mission impossible, Mannix, Starsky et Hutch…).

  • L’Affaire Thomas Crown (The Thomas Crown Affair), 1968
    Les Moulins de mon cœur (The Windmills of Your Mind), musique de Michel Legrand, paroles d’Eddy Marnay
    Arrangement de Michel Legrand. Concert du 27 février 2009
    Film américain de Norman Jewison.
    On se souvient à peine que la chanson Les Moulins de mon cœur est extraite du film L’Affaire Thomas Crown avec Steve McQueen et Faye Dunaway. The Windmills of Your Mind est chantée par Noel Harrison. En 1969, Michel Legrand reçoit pour ce film l'Oscar de la meilleure chanson originale. Un remake est sorti en 1999.

    Progamme du concert
  • Un violon sur le toit (Fiddler on the Roof ), 1971
    Ah si j’étais riche ( If I were a rich man ), musique de Jerry Bock, paroles de Sheldon Harnick
    Arrangement de Didier Lockwood. Version orchestrale, concert du 10 mai 2003
    Film musical américain de Norman Jewison
    Un violon sur le toit, créé à Broadway en 1964 est une des comédies musicales qui a connu le plus grand succès dans le monde. Le film de Norman Jewison en est une adaptation. La chanson Ah si j’étais riche a fait le tour de la planète, traduite en plusieurs langues.

  • Le Grand blond avec une chaussure noire, 1972
    Musique de Vladimir Cosma
    Arrangement de Didier Lockwood, concert du 10 mai 2003
    Film français d’Yves Robert
    Compositeur, violoniste et chef d'orchestre roumain, Vladimir Cosma collabore pour la cinquième fois avec le réalisateur français Yves Robert (la première étant en 1968, pour son film Alexandre le Bienheureux) et signe la musique du film Le Grand blond avec une chaussure noire, avec sa célèbre mélodie à la flûte de pan, imposée par Yves Robert à la production, qui aurait préféré un pastiche de James Bond.

  • Le Parrain (The Godfather), 1972
    Musique de Nino Rota
    Arrangement de Didier Lockwood , concert du 10 mai 2003
    Film américain de Francis Ford Coppola
    Né à Milan en 1911, Nino Rota est surtout connu pour sa collaboration avec le réalisateur Federico Fellini (Les Vitelloni, La strada, La dolce vita, Huit et demi, Prova d'orchestra…). Parmi ses musiques les plus célèbres, citons celles du Guépard et de Rocco et ses frères de Visconti ainsi que celle du Parrain.

  • La Fièvre du samedi soir (Saturday’s Night Fever), 1977
    How deep is your love, musique et paroles des Bee Gees
    Arrangement de Bad Plus. Version jazz, concert du 14 septembre 2010
    Film musical américain de John Badham
    Ce film culte de la génération disco évoque surtout les voix suraiguës des Bee Gees et le déhanché de Travolta.

  • Slumdog Millionaire, 2008
    Musique de Allahrakka Rahman, paroles de Allahrakka Rahman et Gulzar
    Arrangement de Terence Lewis. Version dansée, concert du 25 juin 2010

    Progamme du concert

    Film britannique de Danny Boyle
    Slumdog Millionaire est l’adaptation d’un roman de Vikas Swarup qui explore l’Inde des bidonvilles de Mumbay (aujourd’hui Bombay). La scène finale renoue avec la tradition de la comédie musicale Bollywood (contraction de Bombay et Hollywood) : les deux protagonistes du film, Jamal et Latika, sont rejoints sur le quai par tous les acteurs du film qui chantent et dansent sur l'air de Jai Ho. Les paroles sont principalement en hindi avec quelques expressions en espagnol, la chanson a reçu l'Oscar de la meilleure chanson originale en 2009.